Le jardin de Pamplemousse

Une sortie classique est prévue : la visite au jardin de Pamplemousse. Créé au début de XVIIIème siècle, il atteint son apogée à la fin du siècle. Appelé Jardin Royal il aurait été le parc le plus célèbre du monde.

Chaque propriétaire successif a apporté son lot de nouvelles variétés. Aujourd’hui le jardin possède des centaines de plantes et d’arbres différents. Un guide nous accompagne depuis l’hôtel. Il connaît parfaitement le jardin et peut donner le nom de chaque arbre, mais sans note, difficile de les retenir.

Une des particularités du jardin, le bassin des nénuphars géants n’est plus aussi spectaculaire que par le passé. Un jardinier nous explique que l’incurie du précédent directeur a entraîné leur disparition. Une invasion d’escargots a dévoré ces nénuphars sans que ce dernier ne tente une action quelconque.

Certains arbres sont assez extraordinaires : un énorme baobab, un arbre dont la sève qui s’écoule est de couleur sang et bien d’autres variétés.

Pour le retour, nous faisons une halte en cours de route à Flacq pour y découvrir le marché.

En fait de marché, cela ressemble plus à un souk. Il est couvert de tôles, les allées sont très étroites. Dans le secteur des textiles, pour gagner de la place, les vendeurs ont étalés les vêtements, tapis, etc à la verticale. Chaque étal est séparé du voisin par une cloison de tissu. Très vite, on ressent une sensation d’étouffement.

Il n’y a pas grand monde pour s’y attarder. Dans les rues avoisinantes, c’est un grouillement continuel : des piétons en foule sur les trottoirs, des voitures, vélos, scooters en pagaille sur la route. Bref difficile de circuler.

Très vite, tout le groupe se retrouve à l’endroit de rendez-vous. Pas tellement envie de rester plus longtemps dans le secteur.

Lors du trajet, le guide est revenu sur la diversité ethnique de l’île et ce en parlant simplement du foot. Il nous explique que le championnat de foot a été arrété car les équipes étaient ethniques :  tamouls, catholiques, musulmanes. Après chaque match il y avait des incidents. Lorsque ceux-ci sont devenus trop grave, la décision a été prise de revenir sur ce mode d’organisation.

Une autre politique fut menée, les équipes devinrent mixtes par région. Mais le groupe dominant des musulmans a continué à semer des troubles. Et la tentative a avorté. Il n’a pas précisé le devenir du foot sur l’île Maurice.

Nous arrivons pour le repas traditionnel. L’après-midi est consacrée aux plaisirs de la plage.