La côte Est

2ème étape : de Hellbourg à Piton Ste Rose

Etape pour rejoindre Pito Ste Rose avec extension pour se rendre à l’anse des cascades

Après Piton Ste Rose, il nous faut redescendre vers la côte Sud pour remonter vers Cilaos avec quelques arrêts touristiques.

Tout d’abord à la sortie de Piton Ste Rose, l’incontournable église qui a résisté à la coulée de lave de l’éruption de 1977. La lave forme un mur de 2 à 3 mètres de haut devant l’entrée. Pour accéder à l’église il faut désormais descendre un escalier. La coulée de lave s’est écoulée sur les côtés pour s’y arréter. L’église a naturellement été rebaptisée Notre-Dame-des-laves.

Près de l’église, j’ai l’occasion de discuter avec une gentille dame qui attend son bus. Elle a vécu l’éruption. La lave n’a pas suivi son couloir habituel. Aussi les habitants revenus chez eux après la 1ère alerte ont dû repartir en catastrophe lorsqu’ils se sont rendu compte qu’une coulée se dirigeait vers les maisons de Piton Ste Rose. Sa maison a été détruite entièrement. Elle a été relogée mais elle me dit qu’elle n’a même pas eu le temps d’emporter ses souvenirs…

Plus loin, nous arrivons à l’endroit où la coulée de lave a traversé la route pour se jeter dans l’océan. La largeur de la coulée est impressionnante. Son trajet reste bien marqué depuis le cratère du volcan jusqu’à l’océan.

La route du litoral a dû être creusée au travers de cette lave. En longeant cette route, nous apercevons des remous dans l’océan et à plusieurs reprises la tête d’une baleine sortir de l’eau. A l’extrémité de la coulée, un petit arrêt pour voir de près la Vierge à l’ombrelle qui a dû être plusieurs fois déplacée pour échapper à la lave.

Vincent nous raconte que pour certains cette éruption était un drame mais pour beaucoup d’autres c’était un spectacle à voir au plus près, la police avait fort à faire pour canaliser la foule avide de sensations fortes ou de photos extraordinaires.

Enfin un peu plus bas, nouvel arrêt pour approcher la dernière coulée de 2007. Certaines zones sont interdites d’accès car risque d’effondrement de la croûte. Vincent nous emmène sur un secteur accessible et là grosse surprise : dans une cavité une très forte chaleur se dégage encore. Un morceau de lave détachée du bord est intenable dans la main. 5 ans après l’éruption, la température résiduelle est assez extraordinaire. D’ailleurs en se baissant un peu l’air au-dessus de cette coulée de lave fait en peu l’effet du bitume en pleine chaleur.

Voir la page sur le piton de la Fournaise.

Sur internet il est possible de trouver des images impressionnantes de  l’éruption du piton de la Fournaise de 2007. 

La poursuite du trajet vers Cilaos nous emmène sur la côte Sud.